Pierre Veinante a plus d’une corde à sa guitare basse : professeur à la Faculté des sciences de la vie, chercheur au sein de l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Inci), il est également responsable du Diplôme universitaire d’engagement étudiant (DUEE). Non content de multiplier ces responsabilités pédagogiques, scientifiques et universitaires, il est à la bas(s)e d’un groupe de musique bien particulier : Les Mygales Détendues.
L’histoire de ce groupe est intimement liée à son parcours universitaire. Son origine remonte aux années 1990, lorsqu’il était doctorant à l’Institut de physiologie et de chimie biologique (IPCB), avec Pierrick Poisbeau. L’un à la basse, l’autre à la guitare, le duo a animé quelques fêtes de laboratoire, avant d’élargir le cercle de ses membres et de rejoindre l’Inci. C’est ainsi que sont nées Les Mygales Détendues, en référence à l’amygdale étendue, l’un de ses sujets de recherche.
Aujourd’hui, le groupe n’est pas loin de mériter le titre de « groupe officiel de l’Inci ». En effet, son effectif est quasi exclusivement composé de membres présents et passés du laboratoire et varie en fonction des arrivées et départs des chercheurs, doctorants et post-doctorants. « En 2010, on a lancé un appel car on s’est dit qu’il y avait forcément des musiciens au sein du laboratoire. On a proposé à tous ceux qui le souhaitaient de nous rejoindre pour notre fête annuelle. Depuis, le groupe a beaucoup évolué. Cette année, il compte neuf personnes qui jouent de la guitare, de la basse, de la batterie, de l’harmonica, du clavier, du saxophone ou qui chantent. »
« Ne pas se prendre au sérieux, mais faire les choses sérieusement »
L’objectif n’est pas de constituer un groupe professionnel, mais de se réunir pour jouer des reprises de grands classiques du rock lors de quelques concerts donnés durant l’année : à la rentrée universitaire en septembre, à la fête du laboratoire et à la Fête de la musique, au bar Le Chariot. « Il ne faut pas se prendre au sérieux, mais on peut faire les choses sérieusement. » De fait, les répétitions dans la salle de séminaire de l'Inci sont hebdomadaires.
« Certains membres sont d’excellents musiciens, d’autres ont moins d’expérience, certains apprennent à jouer en groupe après n’avoir joué qu’en solo mais ce qui est important c’est l’échange. On lie des contacts assez extraordinaires et le groupe amène de la cohésion au laboratoire. Il participe à la bonne ambiance ! » indique, avec enthousiasme, ce fan de John Entwistle, mythique bassiste de The Who.
Pierre Veinante ne manque pas d’établir également des parallèles avec ses activités d’enseignement : « Quand on est sur scène, il s’agit d’une performance, il faut aller chercher le public. C’est la même chose quand on donne un cours : il faut aller chercher les étudiants pour les intéresser, il faut que ce soit interactif pour les garder attentifs. » Certains étudiants finissent d’ailleurs par assister à ses concerts, et voient leur professeur d’un autre œil.
Renvoi d’ascenceur
L’engagement de Pierre Veinante dans de nombreux projets ne date pas d'hier. Étudiant déjà, il était investi dans des associations et amicales. Maintenant, en étant responsable du DU engagement étudiant, il renvoie en quelque sorte l’ascenseur. « Dans les textes officiels il existe un mot affreux, "usager", pour désigner les étudiants, alors qu'ils participent au fonctionnement de l’université. Avant, ils ne savaient pas comment valoriser leur engagement. Maintenant, avec ce diplôme ils peuvent rajouter une ligne sur leur CV. » Quel que soit le projet, Pierre Veinante agit comme un catalyseur pour rassembler les bonnes volontés... et les mettre en musique.
Edern Appéré
Avec Campus alternatif, une scène mêlant groupes étudiants et professionnels, la Fête de la musique s'invite pour la première fois dans le parc de l'université ! Entre collègues, en famille ou entre amis : cette soirée se veut ouverte à tous.
Trois groupes se succéderont sur la scène installée sur le parvis de la Faculté de droit : Odrylane (rock celtique), à 18 h, Funkindustry (funk) à 19 h et Caesaria (électro) à 20 h.
Buvette et restauration sont prévus sur place, avec les rafraîchissements et en-cas de Street bouche (burgers végétariens et non-végétariens, salades, desserts…).
Au programme aussi, un terrain de jeux déployé par l'association Pelpass & cie : passe-trappe, mölkky, ping-pong, badminton, jeux de société…
Cerise sur le gâteau musical, un casque Bose et dix abonnements Spotify sont à gagner pour les étudiants les plus chanceux.
En élargissant ainsi à son parc la scène ouverte proposée en ville à son parc, l’Université de Strasbourg s’affirme comme un lieu de vie intégré pleinement à la cité et à sa vie culturelle.
38 membres de la communauté universitaire, enseignants-chercheurs et personnels administratifs, sont mis à l'honneur lors de la cérémonie de remise des distinctions honorifiques, ce vendredi 8 juin, dans le grand amphithéâtre de l'UFR de mathématique et d'informatique.
Marta Grabocz, musicologue à la Faculté des arts, est nommée au grade de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur. Son éloge est prononcé par Laure Marcel Berlioz. Douze personnes sont promues au grade d'officier dans l’Ordre des Palmes académiques, 25 nommées chevaliers dans ce même ordre.
Chama a fêté son treizième anniversaire en mai dernier. L’occasion de découvrir cette association étudiante originale qui vise à promouvoir les langues et cultures du monde lusophone. Entretien avec sa présidente, Nyoucha Mohammadzadeh Babr.
Nom de code
Des étudiants d’origine portugaise se sont retrouvés en mai 2005 pour fonder ensemble l’association Chama. Chama a une double signification en portugais : le mot peut signifier à la fois « appeler » et « flamme ». Ainsi, Chama s’est imposé pour nommer l’association, qui se veut être « l’appel de la flamme » selon sa présidente, Nyoucha Mohammadzadeh Babr.
Raison d’être
L’objectif de cette association est double. D'abord, participer à la promotion de la langue portugaise et de la culture lusophone, que cela soit par les arts (danse, musique, théâtre…) ou par la cuisine, par exemple. « En tant que jeunes du 21e siècle, nous avons tendance à être trop centrés sur la culture américaine ou même française, sans vraiment porter attention à ce qui se fait dans le reste du monde. Notre but est donc de participer à cette découverte des autres cultures », développe Nyoucha. L’autre objectif, c’est faire de belles rencontres et apprendre en s’amusant ensemble : « C’est devenu notre mot d’ordre : nous amuser en travaillant, travailler en nous amusant. Je pense que c’est ce qui fait notre originalité en tant qu’association étudiante et c’est pour cette raison que nous avons des membres qui ne sont pas forcément intéressés par le monde lusophone au premier abord, mais qui ont aimé notre état d’esprit et y ont adhéré. »
Pour rencontrer les membres de l’association, rendez-vous dans leur local sobrement baptisé « l’espace lusophone », au sous-sol du Patio, bâtiment 4.
Membres
L’association compte aujourd’hui une quarantaine d’adhérents, dont neuf membres participant activement à la vie de l’association, comme Ana Alice, la trésorière, « sans qui rien n’aurait été possible cette année ! » tient à préciser Nyoucha. Parmi ses adhérents, l’association compte bon nombre de simples curieux l’ayant découvert par hasard lors d’un événement ou grâce à des amis. « Nous leur avons expliqué notre projet et, après avoir passé un peu de temps avec nous, ils ne voulaient plus partir. Ils ont apprécié notre idée et ont donc décidé de nous soutenir. Paradoxalement, ils constituent la majorité de nos adhérents, se réjouit Nyoucha. Heureusement, nous avons aussi des membres lusophones qui partagent avec les autres les particularités de leur culture et de leur langue. » Spécificité de l’association : l’adhésion est ouverte à tous.
Actions
Depuis sa création, l’association a mis en place des partenariats avec d’autres associations et entreprises sensibles à la culture lusophone. En tant qu’adhérent, on peut par exemple bénéficier de réductions dans un fameux restaurant brésilien de l’Eurométropole. Chama organise aussi régulièrement des activités pour favoriser les échanges culturels : formations, repas participatifs, cours de musique ou de danse, cours de portugais… Tout est fait pour permettre aux membres de l’association d’apprendre, de découvrir et de s’amuser. En ce qui concerne les événements à venir, des rencontres lusophones sont organisées au cours du mois de juin autour de la cuisine et de la musique. Nyoucha et ses amis ont même pour ambition d’organiser un voyage à l’horizon 2019, certainement au Portugal.
Mot de la présidente
« Quand on me demande pourquoi j’ai intégré cette association, je réponds que ce n’est pas seulement une expérience associative. C’est avant tout passer de beaux moments, se faire des amis et découvrir de nouvelles cultures. L’ambiance qui règne ici est géniale et j’espère que j’aurai donné envie aux lecteurs de venir le vérifier par eux-mêmes ! »
Romain Hirt
Une convention signée le 25 mai matérialise le rapprochement entre Alsace Tech et l’Université de Strasbourg. Cette dernière fait désormais partie des organisateurs de ce forum mettant en relation étudiants, diplômés et entreprises du Grand Est. La 11e édition se déroulera le 18 octobre.
2 800 visiteurs en 2015 au Forum Alsace Tech, 3 400 en 2017. Et le mouvement devrait encore s’amplifier pour la prochaine édition ! Le vivier de recrutement des exposants et visiteurs du forum s’élargit en effet grâce au ralliement de l’Université de Strasbourg à l’organisation de l’événement.
Le panel des domaines de formation représentés s’élargit ainsi d’autant. 70 domaines de formation étaient jusqu’à présent représentés (ingénierie, chimie, biotechnologie, informatique, mécanique, environnement, management, architecture, etc.). Avec l’Université de Strasbourg, une vingtaine de spécialités s’ajoutent à la liste, parmi lesquelles le droit et les sciences politiques, les lettres, les arts et la culture, le sport, mais également les mathématiques et statistiques, le secteur pharmaceutique, les sciences économiques, etc.
Co-organisé depuis 2008 par les quatorze grandes écoles d’ingénieurs, d’architecture et de management de la région, le Forum Alsace Tech a pris de l’ampleur au fil des années, s’imposant comme le plus grand forum de rencontre étudiants/diplômés/entreprises du Grand Est. Un signal positif en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes !
Le passage à la nouvelle identité visuelle a rendu les objets ornés de l’ancien logo impropres à la vente. La proposition de participer à une action de solidarité à destination d'écoliers de Madagascar est tombée à point nommée.
Les anciens objets vont ainsi vivre une seconde vie, avec le soutien de 18 associations locales.
Les étudiants de deuxième année du Deust Pratique et gestion des activités physiques et sportives et de loisirs pour les publics seniors de la Faculté des sciences du sport organisent leur traditionnelle journée sport et bien-être destinée aux seniors, mardi 12 juin, au parc de l'Orangerie.
Cet événement, ouvert aux associations et maisons de retraite et destiné aux seniors (50 ans et plus) est organisé au pavillon Joséphine, de 9 h 30 à 17 h. Les activités proposées – activités de plein air, douces, toniques, jeux de mémoire, gymnastique sur chaise, ateliers d’équilibre et bonnes postures du quotidien – sont variées et offrent un grand choix, afin de convenir à un large panel de personnes.
Les buts de cette journée sont de prévenir le risque de chutes, stimuler (dans un cadre ludique) les participants en leur faisant découvrir des activités physiques très variées, apporter aux participants un moment de convivialité. Chaque année, l’événement accueille environ 200 personnes.
Restauration sur place, sur réservation. Contact : courriel / 06 88 41 20 29
Une restitution de la résidence collective Petrol, qui s’est étirée sur toute l’année universitaire 2017-2018 dans quatre universités du Grand Est, était proposée mardi 29 mai, au Théâtre du Saulcy, à l’Université de Metz. L’avenir de ce texte inédit, fruit d’un travail aux multiple voix, reste encore à écrire...
Comment un collectif d’auteurs – Petrol – peut-il interroger la notion de collectif dans les universités d’une région en construction ? C’est à travers une résidence dans quatre établissements*, piochant à travers les voix de leurs étudiants et de leurs personnels la matière de l’écriture à huit mains d’un texte inédit, Le souffle et sa renverse, que les quatre auteurs de Petrol apportent une réponse, leur réponse.
Expérience troublante pour les participants aux trois ateliers d’écriture, qui se sont déroulés en novembre 2017 à l’Unistra, que de retrouver ses mots, pétris, réinventés par les auteurs et intériorisés par les acteurs, sur scène. A travers la litanie du quotidien et le désir – concrétisé ou rêvé – de détour, de bifurcation, on retrouve aussi des questionnements chers au collectif, flirtant avec la sociologie.
Une publication du texte est programmée dans la revue Friction. D’autres représentations, itinérantes, sont envisagées.
E. C.
* Lancelin Hamelot à l’Université de Lorraine, Sylvain Levey à l’Université de Haute-Alsace, Philippe Malone à l'Université de Reims Champagne-Ardenne et Michel Simonot à l’Université de Strasbourg
Le travail des artistes de l'université, personnels et étudiants, sont à découvrir au 43 rue Goethe jusqu'au jeudi 14 juin.
L'exposition artistique annuelle du Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) a cette année pour thème « Fiesta ».
Suite au succès de l'atelier Diagnostic et petites réparations vélos gratuites, le 12 avril, le le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) réitère cette opération sur le parking de la bibliothèque du campus d'Illkirch-Graffenstaden mardi 19 juin, de 12 h 30 à 14 h.
Vous y aurez la possibilité de faire vérifier l’état de votre vélo et le marquer (en partenariat avec l'association CADR67) et de réaliser les petites réparations (partenariat avec VéloStation). Un coup de pouce bienvenu en plein challenge Au boulot à vélo !
Le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) mène actuellement une réflexion sur les voyages à proposer aux personnels de l'université en 2019 et 2020. Dans ce cadre, deux sondages son lancés.
Au printemps 2019, vous aurez la possibilité de partir une semaine à Rhodes (coût d'environ 1 000 € par personne). Afin d'optimiser les tarifs et les modalités de ce séjour, il est nécessaire de connaître un nombre approximatif de participants (réalisé à titre purement informatif, ne constitue pas un engagement).
Par ailleurs, un voyage long courrier sera à nouveau proposé en 2020 (environ 10-12 jours - coût aux alentours de 2 000 € par personne). La destination n'étant pas encore définie, vous pouvez faire connaître vos préférences.
Ces sondages peuvent être renseignés anonymement.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 19 juin midi pour une parution le vendredi 22 juin 2018. Consultez les dates des prochains numéros.